Paquet de 3 cartes de souhait Histoires d'Opémiska en édition limitée, par l'artiste chapaisienne Jocelyne Grondin.
Ces cartes sont des photographies de vitraux de la série Histoires d’Opémiska, une exploration intime et artistique des toponymes "Opémisca" et "Opémiska", de l'artiste Jocelyne Grondin. Ces mots, riches en histoires et en significations, ont profondément influencé l'artiste, enrichissant ses expériences et ses souvenirs. Le terme "Opémiska", d'après la toponymie des Cris, signifie "rétrécis sablonneux", une référence poétique à certaines caractéristiques géographiques du lac Opémiska.
Détails :
Carte 1 : Le parc de la chute : Héritage de Léo Springer
Au dos de la carte, découvrez un fragment d'histoire lié à la série "Histoires d’Opémiska". En 1957, un monument rendant hommage à Léo Springer a été inauguré dans ce lieu. Après la fermeture de la mine Opémiska en 1992, la ville a aménagé en 2000 le parc de la chute, situé entre le monument et l'ancien emplacement du shaft Springer. L'eau qui circule ici provient des anciennes galeries minières.
L'ancienne maison du directeur, située au pied de la mine, a été transformée en un restaurant, le Château de la montagne, avant d'être rasée des années plus tard. Le parc de la chute, véritable trésor communautaire, symbolise notre héritage et a été le théâtre de nombreux rassemblements. Même durant les périodes de distanciation sociale, il a offert un havre de repos pour les passants.
Carte 2 : La mine et son village : L’éveil de Chapais
Au dos de la carte, découvrez un fragment captivant de l'histoire de Chapais. Deux récits relatent la découverte du cuivre à Opémiska : l'un impliquant Léo Springer et son pilote, l'autre Charles A. Dixon. En 1951, Opémiska Copper Mines Ltd commence son exploitation après la construction d'une route vers Chibougamau. En 1953, Mme Yvonne Francoeur ouvre la première école, enseignant à tous les enfants, quelles que soient leur langue ou leur foi. C'est aussi dans cette salle qu'a lieu la première messe de minuit. Lionel est aujourd’hui un précieux gardien des souvenirs du village Opémiska.
Carte 3 : Le club Opémiska
Au dos de la carte, plongez dans l'histoire du Club Opémiska, construit en 1957 par la minière Opémiska. Ce centre récréatif central a été le cœur vibrant de Chapais jusqu’en 1980. Évoquant des souvenirs chers et l'esprit communautaire, cette œuvre est un hommage à une époque marquante. La création de ce vitrail a représenté un défi pour l'artiste, mais elle était cruciale. Elle capture une histoire partagée, remplie de moments mémorables et d'émotions, offrant une perspective sur le passé tout en symbolisant l'espoir et la résilience. Quarante-neuf plumes s'envolant vers le ciel et un arbre de vie en bourgeonnement illustrent la douleur et la renaissance, rappelant la capacité humaine à se relever.